2100, Odyssée de l’espèce

2100, Odyssée de l'espèceSi vous ne croyez pas au futur, essayez donc le passé !
Le passéisme nationaliste et ethnique s’exacerbe. Le passéisme théologique enflamme les intégrismes dans toutes les religions (islamique, chrétienne, juive, hindouiste…). Faute d’être en mesure de regarder l’avenir, le début du millénaire fonce tête baissée vers son passé. Face aux incertitudes, on va chercher des solutions toutes faites, on rejoue les drames d’autrefois, on boit la coupe jusqu’à la lie. Une fois ce mouvement accompli, on pourra accepter que reviennent les temps créateurs et tourner à nouveau le regard vers l’avenir.
J’invite à le faire le plus tôt possible.
Les cent prochaines années contruisent l’unité de l’Espèce. Parce que nous changeons de système technique, l’avenir ne peut plus être pensé comme prolongement du passé. La communication instantanée et planétaire, la perception des limites du monde et des blessures faites à la Nature nous obligent à sortir des visions tribales d’autrefois. Du point de vue de l’Espèce humaine, ce n’est pas à la fin de l’Histoire que nous assistons, mais à son commencement.

2100, Odyssée de l’Espèce, Payot, 1993

Texte téléchargeable sur le site Les Classiques des sciences sociales de l’Université du Québec à Chicoutimi.


Les Métamorphoses du futur

Les Métamorphoses du futurLes Métamorphoses du futur, Economica, collection CPE, 1988. En téléchargement libre aux classiques des sciences sociales.
Les grandes ruptures du passé, celle du 12ème siècle et celle du 18ème sont une métamorphose conjointe de la technique et de la société. Aujourd’hui, nous vivons une transformation d’ampleur comparable, dans laquelle tout change simultanément : les conditions matérielles de l’économie, les relations entre les personnes, les grilles de lectures du monde.
Les nouveaux territoires ne sont plus des arpents de terre, ni des parts de capital ; ce sont des espaces abstraits, situés dans l’imaginaire des hommes. ce livre tente de comprendre pourquoi.
La montée d’une conscience universelle, inévitable compte tenu de l’évolution des techniques, pourrait, à l’occasion d’une crise, engendrer une réorganisation mondiale. Les états-nations, produits du système technique précédent, apparaîtraient comme des archaïsmes. Les conditions seraient alors réunies pour que s’accomplissent les vœux des encyclopédistes : une société faite de différences, de nomadisme et de création, où l’homme est son propre horizon. Disponible sur Amazon.